Michel Plessix : la disparition d’un poète du neuvième art

Il avait 57 ans… 57 printemps… Et il laisse, dans l’univers de la bande dessinée, quelques albums à la poésie et à la tolérance omniprésentes… C’était un des grands auteurs d’aujourd’hui, toujours soucieux de s’ouvrir à tous les publics!

 

Je ne vais pas citer ici tous les livres qu’il a créés, tous les albums qui ont enchanté mes lectures (et les vôtres…). Mais comment ne pas vous parler d’un de ses personnages emblématiques : Julien Boisvert? héros pâle, falot, embarqué dans une quête qui le dépasse mais qui le magnifie en même temps, cet être profondément humain et humaniste était, sans aucun doute, à l’image de son créateur : simple, tolérant, humaniste, souriant…

Michel Plessix n’a jamais cherché à briller, à se montrer, à s’imposer. Il était de ces créateurs pour qui priment le récit, le partage, et son trait, tout en courbes et en sourires, tout en lumières et  en couleurs ensoleillées, son trait comme ses mots s’attachaient toujours essentiellement à l’humain, au travers de la fable animalière aussi, au travers du paysage, au travers de l’expression…

Avec Michel Plessix, c’est un artiste discret qui disparaît, mais un artiste qui laissera dans la grande Histoire de la BD une vraie empreinte : celle du bonheur à raconter des histoires qui dépassaient toujours la simple anecdote littéraire et graphique…

Et je vous invite à le redécouvrir dans un livre chroniqué ici, « Là où vont les fourmis »… Il parlait, dans cette chronique, de son livre, certes, mais aussi de lui et de ses talents…